lundi 29 août 2016

APPROPRIATION CULTURELLE : LES MODES DE L’ORIENT QUI NOUS SEDUISENT


Tenue combinant beauté et raffinement, d’élégance et de luxe, la Djellaba est devenue un véritable phénomène de mode ces dernières années. La tendance du henné a aussi suivi cette voie. Une preuve que la culture orientale séduit beaucoup d’entre nous.





                        La robe Djellaba 

La Djellaba est à la base appelée takabout, mais le terme Djellaba vient de l’arabe « jilbab ». Les robes d’origine orientales ont pour avantage de se porter pour toute occasion, grâce à leur allure. Elles se portent même tous les jours ou pour une soirée orientale.

Pratique, elle peut être à manches longues ou courtes, en plus dotée de capuche. La robe est issue de la culture musulmane. Plusieurs valeurs se rattachent au port de cette robe pour les femmes : elle était portée par principe de pudeur en référence au Coran. Robe longue, faite en laine, coton ou en drap, la Djellaba est marque de féminité et d’exotisme. En plus de procurer de la décontraction, la robe se porte facilement et permet à celle qui la porte de se sentir à l’aise et libre.
Elle se porte la plupart du temps sur des teintes vives (orange, jaune, rouge,…) et pour structurer sa coupe, on n’hésite pas à l’accessoiriser avec une petite ceinture fine et à blouser à la taille. Pour les chaussures, on opte pour le même principe que la robe longue c'est-à-dire avec des spartiates ou des compensées et même des babouches pour les plus traditionnelles.
La Djellaba existe en différente sorte, dépendamment de Evènement : naissance, mariage, enterrement, etc….. Mais récemment, la Djellaba est devenue une source d’inspiration dans l’univers de la mode et de la Haute couture. Elle est maintenant une tendance et symbole d’élégance et de légèreté. Non seulement elle a évolué dans sa structure et forme, mais également dans les couleurs qui continuent de ravir le plaisir des yeux. Ce qui lui permet de s’adapter à tout événement et toutes occasions.

                          Le tatouage au henné

Longtemps considéré comme un art associé à une tradition festive relativement ancienne en Algérie et dans le reste du monde musulman, le henné permet aux femmes de laisser libre cours à leur créativité. Question de coquetterie ou d’esthétisme, le henné se trouve sur tous les pieds et mains des jeunes filles musulmanes. Et pas que ! Puisqu’apparemment on le voit également la tendance chez les autres cultures. Avec l’arrivée de la manucure, du « nail-art » et des accessoires pour mains (ou pieds), il est tout à fait logique que le henné s’invite maintenant aux bancs des tendances modes beauté des femmes.


Mélange de henné en poudre délayées dans un peu d'eau et d’une cuillerée à soupe de jus de citron vert, la pâte doit être onctueuse, facile à travailler. Elle ne doit être ni trop sèche ni trop liquide et a également besoin d'un temps de repos. Cette préparation nécessite un grand savoir-faire pour que les dessins aux motifs floraux ou arabesques puissent décorer les mains (ou pieds) à merveille. Les motifs favoris sont les fleurs, les arabesques, les feuilles.... La tendance venue de l'Inde est de mettre de la laque pailletée une fois qu'il est sec pour donner un effet magnifique et brillant.

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